Je ne sais pas si vous connaissez The Cure mais ce groupe a fait un big carton en France! Et moi je suis née dans cet musique à la fois douce et rock!
Le chanteur est Robert Smith! Sa fait presque 30 ans que ce groupe existe!
Dites moi vos avis! si vous connaissez!
Biographie:
Le 13 novembre 2001 est sorti le « greatest hits » de Cure, un imposant florilège de ses meilleures chansons, chez Fiction Records / Polydor. L’album contient 18 morceaux dont deux sont des titres fraîchement enregistrés, à commencer par « cut here », le nouveau single. Reprenant les choses au commencement, en 1979, avec le standard « boys don’t cry », cet assortiment de chansons nous emmènera jusqu’à aujourd’hui, en passant par des titres incontournables tels que « a forest », « the lovecats », « close to me », « just like heaven », « never enough », « Friday I’m in love » ou « wrong number ». Au fil de vingt années extravagantes et de vingt albums hors du commun, Cure s’est frayé un chemin à part et tout à fait unique, développant ainsi une palette de sons et de styles tout à fait remarquables pour composer une œuvre significative.Avec plus de 27 millions d’albums vendus, ce que Cure a pu accomplir à tous les niveaux est proprement inouï.
Tout a commencé en 1976, lorsque Robert Smith, alors âgé de 17 ans, a formé The Easy Cure avec ses camarades du lycée de St Wilfried à Crawley, dans le Sussex : Michael Dempsey (basse), Lol Tolhurst (batterie) et Porl Thompson, le guitar hero local. Les quatre garçons commencèrent immédiatement à composer et à enregistrer des maquettes de leurs propres morceaux, pour rapidement concocter un répertoire original impressionnant, où se trouvait déjà quelques classiques séminaux, tels que « killing an arab » et « 10 : 15 Saturday Night ».
Au début de l’année 1977, le jeune groupe remporta un tremplin musical organisé à l’échelon de toute l’Angleterre par la major Ariola-Hansa, qui aurait dû conduire à un premier single et un album. Après une année d’atermoiements, le label et le jeune groupe mirent un terme à tout projet de collaboration, sans qu’aucun enregistrement n’ait vu le jour.
En 1978, frustré mais loin d’être découragé, le groupe se sépara du « easy » ainsi que de Porl, et un trio impatient, désormais connu sous le patronyme de The Cure, envoya une cassette démo de 4 titres à un certain nombre de maisons de disques. La réaction prompte de Chris Parry, le DA, fut suivie d’une signature de Cure sur son nouveau label Fiction en septembre ; une collaboration qui allait s’avérer aussi fructueuse que durable puisqu’elle se poursuit encore à ce jour. Mike Hedges faisait ses premières armes, « killing an arab » sortit via « small wonder » Records en décembre, et fut particulièrement bien accueilli.
Le titre fit l’objet d’une nouvelle sortie chez Fiction en janvier 1979, rapidement suivie de l’album « three imaginary boys ». Le mélange étrangement séduisant d’un univers obscur et d’une musique anguleuse donna lieu à d’innombrables commentaires et controverses. L’album déclencha une tournée anglaise intensive, au cours de laquelle Cure se produisit aux côtés d’autres groupes émergeants de l’époque : Wire, Joy Division, The Jam, etc… Deux autres singles ne figurant pas sur l’album sortirent, « boys don’t cry » et « jumping someone else’s train », ainsi que d’autres enregistrements parallèles avec « the obtainers » et « cult hero ». « Boys don’t cry », le single, rencontra un succès d’estime aux USA, si bien que « three imagniary boys », augmenté des nouveaux singles, fut rebaptisé « boys don’t cry ». Au terme de cette période incroyablement mouvementée, des dissensions subtiles mais insurmontables se développèrent au sein du groupe, ce qui eut pour conséquence le départ sans fracas de Michael Dempsey.
Simon Gallup (basse) et Matthieu Hartley (claviers) rejoignirent Cure et au début de l’année 1980, tous les quatre s’embarquèrent pour deux semaines d’expérimentations en studio. Cette fois-ci avec Mike Hedges comme coproducteur, le groupe décida d’explorer la face la plus sombre de l’écriture de Robert. C’est ainsi que naquit « seventeen seconds », un album d’une clarté et d’une grâce extraordinaires. Le très cinématographique « a forest » devint le premier véritable hit anglais de Cure. Malheureusement les tensions inhérentes à cette année frénétique se révélèrent trop éprouvantes pour Matthieu Hartley, qui dut quitter le groupe.
Redevenu un trio, Cure enregistra « faith » au printemps 1981, avec de nouveau Mike Hedges comme coproducteur : un album atmosphérique et funèbre, aux paysages sonores austères, évoquant un monde de désolation et de peur. Le groupe acheva également une bande son instrumentale pour « carnage visors », le film projeté en lever de rideau de leur propre concert.
Au début de l’année 1982, en guise de pause, Cure rentra en studio pour produire un album en tandem avec Phil Thornalley. Fut alors atteint le summum d’une fascination morbide croissante pour le côté obscur, le désespoir et le délabrement. « Pornography », sorti en mai, était pétri d’un implacable nihilisme noir. La tournée « 14 explicit moments » mit en scène un groupe de plus en plus volatile et violent, et quand « a hanging garden » sortit en tant que single, Simon Gallup avait déjà pris congé. Ayant poussé son entourage et lui-même au delà des limites du supportable, Robert réalisa que désormais c’était « passe ou casse » et que la seule manière de prendre du recul par rapport à ce que le groupe était devenu était de revenir à un registre plus léger. C’est ce qu’il fit avec « let’s go to bed », une contrefaçon de disco nunuche, qui devint en Amérique un hit aussi instantané qu’inattendu ! Une certaine confusion régnait encore néanmoins au sein du groupe, mais avec l’élaboration du clip, une autre collaboration de choix allait voir le jour : Tim Pope et ses œuvres hautes en couleur venait de faire son entrée dans la carrière de Cure, une relation amicale appelée à perdurer au fil des ans
Cure continua à se redéfinir tout en posant de nouveaux jalons, et en 1983, c’est « the walk », un groove électronique dansant et « the lovecats », un jazz BD dément qui devint le premier single du groupe à pouvoir revendiquer une place au Top 10 en Grande-Bretagne. Pour Robert, tout cela n’était qu’un juste retour des choses : il avait réussi à survivre à la rage et au désespoir de « pornography » et effectivement, la sortie de ces trois singles férocement éclectiques modifiait du tout au tout la perception que l’on pouvait avoir de Cure.
En 1984, Robert sévit au sein des Banshees, participant à l’écriture et à l’enregistrement des albums « hyaena » et « nocturne », tout en achevant « blue sunshine » sous le sobriquet de « the glove », un projet expérimental entrepris avec Steve Severin, autre collègue des Banshees.En 1984, l’album « the top » vit le jour, et quand bien même il fut présenté comme un album de Cure, en réalité, hormis les parties de batterie, Robert joua de tous les instruments. Sur la tournée « top tour » avec Andy Anderson à la batterie, Phil Thornalley à la basse et Porl Thompson de retour à la guitare, le groupe semblait être à nouveau en état de marche. Mais pour un certain nombre de raisons, dès la fin de la tournée, Andy Anderson et Phil Thornalley avaient quitté le groupe. Boris Williams et Simon Gallup, une vieille connaissance, les remplacèrent, respectivement à la batterie et à la basse.
En 1985, cette nouvelle incarnation commença à travailler sur « the head on the door » dans une atmosphère d’enthousiasme et de zèle, avec le sentiment que quelque chose était en train de se produire. Le vibrant single « in between days » précéda « close to me », autre brillante collaboration avec Tim Pope ; cette fois-ci les cinq membres du groupe se trouvaient inextricablement pris au piège dans une garde robe, en équilibre périlleux au sommet de Beachy Head, falaise connue comme étant un haut lieu de suicide.La tournée qui suivit ne fit que consacrer la dévotion croissante des fans de plus en plus nombreux, ouvrant la voie au succès de l’impeccable compilation « standing on a beach ». L’album sortit en 1986 et tirait son titre du premier vers de « killing an arab » : on y retrouvait tous les singles de Cure ainsi que les faces B parues à ce jour. Une version vidéo de la compilation et une autre énorme tournée mondiale (dont l’apparition pour la première fois en tête d’affiche au festival de Glastonbury) propulsa le groupe à l’échelon mondial.
En 1987, Cure accoucha d’un double album immense et ambitieux intitulé « kiss me kiss me kiss me ». Autant au plan des paroles qu’au plan musical Cure n’avait encore jamais conçu d’album aussi large et ouvert. La grande force de ce disque, une fois de plus co-produit par David Allen, réside dans son extrême diversité et l’extraordinaire palette stylistique, le groupe passant d’une beauté onirique en apesanteur à l’horreur cauchemardesque. Avec l’arrivée de Roger O’Donnell aux claviers, les six membres de Cure partirent de juillet à décembre pour la tournée mondiale « kissing tour » qui fut une éblouissante réussite.
En 1988, la première décennie de bons et loyaux services fit l’objet d’une biographie intitulée « ten imaginary years », et le groupe s’octroya quelques mois de repos bien mérité. Au moment de se remettre à plancher sur de nouvelles maquettes, il apparut clairement que le rôle de plus en plus ténu de Lol Tolhurst au sein du groupe n’évoluait pas en s’améliorant… aussi son départ fut-il tristement inévitable.
1989 est l’année de « desintegration ». Co-produit une fois de plus par Dave Allen, l’album est une œuvre impérissable, mêlant grandeur lugubre et puissance menaçante. Quatre devinrent des singles du Top 20 ; « lullaby » (qui récolta aussi aux British Awards le titre de meilleur clip vidéo), « fascination street », « lovesong » et « pictures of you ».
Au début de l’année 1990, Roger O’Donnell quitta le groupe et fut remplacé par un « groupie » et néanmoins ami de longue date, Perry Bamonte.
En février 1991, Cure récolta enfin les lauriers mérités en son propre pays : le groupe se vit décerner le titre de « meilleur groupe anglais » aux British Awards. Cure fut aussi à l’honneur en donnant un concert secret filmé, utilisant pour l’occasion le sobriquet truculent de « five imaginary boys ».
En 1992, « wish » fut accueilli comme l’œuvre la plus aboutie de Cure. De nouveau co-produit par Dave Allen, c’était un album à guitares aux facettes multiples, qui s’avéra d’une grande richesse. Encore une année phénoménale pour Cure, avec la merveilleusement psychédélique « wish tour » qui emmena à nouveau le groupe de par le monde, du Town Hall de Wellington, en Nouvelle-Zélande, au stade de Dallas au Texas…
En 1993, l’excitation des concerts de la tournée « wish » fut si forte qu’elle inspira la sortie de deux œuvres : « show » et « Paris ». « Show » était un double album ainsi qu’un film qui fut projeté en cinéma et disponible en vidéo. Il s’agissait d’un concert donné à Détroit où le groupe interpréta tous ses hits et plus, tandis que « Paris », en édition limitée, présentait le groupe dans la capitale française, interprétant cette fois-ci un ensemble plus éclectique de titres. Juste après la fin de la tournée, le guitariste Porl Thompson quitta une nouvelle fois le groupe (avec le sourire cette fois-ci !) et Cure fut tête d’affiche du « Great Xpectations Show » de Finsbury Park à Londres, à quatre, pour XFM. Cure offrit également le titre « burn » pour la bande son du film « the crow » et se fendit d’une reprise de « purple haze » pour « stone free », l’album en hommage à Hendrix.
En 1994, l’enregistrement d’un nouvel album fut retardé par le départ inattendu du batteur Boris Williams et par un procès intenté par Lol Tolhurst. Le verdict fut finalement rendu à l’automne par la haute Cour en faveur de Robert Smith et Fiction Records. Après une période d’auditions, Jason Cooper prit place derrière les toms et la grosse caisse, et Roger O’Donnell reprit du service aux claviers.
En 1995, Cure composa « dredd song » pour le film « judge dreed » et fit une reprise de « young americans » de Bowie, pour XFM une fois de plus. Le groupe interrompit l’enregistrement d’autres morceaux avec Steve Lyon comme co-producteur, pour se produire en tête d’affiche dans la plupart des grands festivals européens. Fait sans précédent, Cure joua pour la troisième fois au festival de Glastonbury, qui fêtait son 25ème anniversaire. Le groupe finit par retourner en studio pour terminer l’album à temps pour noël…
En janvier 1996, Cure fut la vedette de deux Hollywood Rock Festivals à Sao Paulo et Rio de Janeiro. Le groupe rentra juste à temps pour la sortie de « wild mmon swings ».
En janvier 1997, Robert fut invité au 50ème anniversaire de David Bowie au Madison Square Garden, à New-York. Grand moment d’émotion pour Robert, que de chanter et de jouer quelques morceaux sur scène avec la seule idole de ses années adolescentes encore en vie…Plus tard la même année « galore » sortit en disque et en vidéo : rassemblant les singles de Cure de la deuxième décennie, dont un nouveau titre « wrong number ».
Début 1998 Robert apparut dans un épisode de South Park, pour sauver le monde des diaboliques desseins de Mecha Streisand, enregistra « a sign from God » pour « orgasmo », le film de Trey Parker et Matt Stone. Cure enregistra aussi « world in my eyes » dans le cadre d’un album en hommage aux Depeche Mode et « more than this » pour l’album « X-files ».
En 1999 et 2000, le groupe acheva l’enregistrement au studio RAK de Londres et à Fischer Lane Farm (Surrey). Une fois le nouvel album « bloodflowers » achevé (accueil critique dithyrambique), Cure s’envola pour New-York afin d’y enregistrer un épisode de VH1 Hard Rock Live, qui fut diffusé au printemps 2000. Robert s’embarqua alors pour une tournée promotionnelle à grande échelle.Une édition spéciale limitée de « greatest hits » est aujourd’hui disponible avec un CD des plus grands morceaux en version acoustique, que le groupe a spécialement réenregistré durant cet été 2001.
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la tournée européenne commence du 9 février au 20 mars 2008