La controverse Marc Maggiori
La polémique déclenchée par le site Catsuka ne date pas d'hier, mais elle a finalement atteint son but de propagation massive alors que les activités de pilleur de Marc Maggiori ont terminé de recouvrir le net francophone tout entier, au point d'introniser le néologisme "maggioriser" dans le vocabulaire nerdien. Marc Maggiori, entre autres réalisateur de clips pour Pascal Obispo et chanteur du groupe Pleymo, est parvenu à vendre un projet de série animée franco-coréenne inspirée par l'animation japonaise et intitulée "Les Enfants D'Okura", produite notamment par France Television et les Studios De La Perrine pour une diffusion prévue courant 2006. Son dossier ? Une succession de vols illégaux de graphismes et travaux de nombreux auteurs prestigieux du pays du soleil levant. Toute l'affaire est scrupuleusement notifiée sur cette page, preuves à l'appui, à lire absolument : http://www.catsuka.com/maggiori.php
Le FLT et Metropolis [ou mettre le nom du site de votre choix] au même titre que l'ensemble de la profession indignée considèrent ce genre de pratiques usurpatrices et frauduleuses, aujourd'hui étouffées et protégées par le service public, comme étant une menace pour l'avenir des métiers liés à l'animation en France. Les fautes d'un seul opportuniste egotique et de producteurs sans expérience ni malice peuvent ainsi jeter le discrédit sur tout un format d'expression merveilleux : le dessin animé. Nous vous encourageons au plus haut point, pour la dignité des animateurs nippons et américains plagiés, mais également pour celle des animateurs français honnêtes et sans ressources qui subissent au jour le jour l'entrisme d'un Marc Maggiori, d'écrire poliment à Sophie Gigon (s.gigon@france2.fr), responsable des programmes jeunesse de France Television, ainsi qu'à Dominique Boischot (dominique.boischot@laperrine.com), responsable de la production des Studios La Perrine, pour leur rappeler trois éléments : premièrement, des poursuites pénales internationales pourraient résulter de l'appropriation mensongère par Marc Maggiori du travail d'autrui, et ce sont leurs sociétés qui en paieraient les dégâts. Deuxièmement, une grande majorité de la profession en France est déjà au courant des coulisses de l'affaire, et ces sociétés se risquent à une cassure avec le milieu ainsi qu'avec la presse spécialisée en cautionnant, volontairement ou non, l'entreprise de Marc Maggiori, déjà surnommé parmi ses pairs scandalisés, "Le Scanner". Troisièmement, nous, amateurs d'animation, nous rangerons du côté des auteurs originaux japonais et américains dont le travail a été dérobé en cas de procédure judiciaire, et ne manquerons pas d'appeler le plus de monde possible à nous rejoindre. Nous déclarons Marc Maggiori, qui a déjà largement été payé pour ses méfaits et qui attend la suite de ses virements bancaires, inapte et surtout indigne d'obtenir le soutien de la moindre chaîne télévisée ou société de production accordant un tant soit peu de crédibilité à l'animation, et ce quelle que soit la qualité finale du produit "Les Enfants D'Okura", ayant dérogé aux règles élémentaires d'éthique sur la propriété intellectuelle et manifestant visiblement une antipathie transparente pour l'Art, dont il souhaite les lauriers sans aucun labeur. Pour que la profession ne se "maggiorise" pas, une seule solution : communiquer.
C'est le texte qui a été choisi comme modèle à faire tourner... Alors balancez-le partout ou vous pouvez, faites-vous plaisir...